50 SHADES OF BLUE (MONDAY)

and other thoughts about blue January

(ENGLISH BELOW)

Nous sommes le 17 janvier et j’en ai déjà marre.

Ras la casquette de crier “Bonne année” à la cantonade alors que Los Angeles a flambé et que Zuckerberg joue les Poujadistes 2.0. Partout dans les journaux s’étalent au grand jour les ambitions à à peine masquées d’Elon Musk, devenu le grand Vizir de Trump, qui se croit engagé dans une partie de RISK géante.

J’en ai marre de suivre sur les chaînes infos, la progression de la courbe de l’épidémie de grippe. Pardonnez-moi mais je ne vois pas du tout en quoi l’année est bonne!

Nous sommes le 17 janvier et j’en ai marre que l’on me souhaite "bon courage” à 10h le matin au lieu de “bonne journée”.

Cela peut sembler idiot mais induit tout un tas de questions auxquelles je n’ai pas forcément envie de me soumettre. C’est fou cette nouvelle manie de se souhaiter “bon courage” et encore plus le matin. A quelle moment cette fausse empathie est-elle censée nous mettre dans de bonnes dispositions? Non mais sérieusement, moi quand j’entends ça, je n’ai qu’une envie, retourner me mettre du blush et boire une vodka cul-sec.

J’en ai marre d’être malade depuis le 26 novembre sans discontinué, malgré 2 fournées d’antibio. Je vis cette nouvelle vie “envirussé” comme le désaveu de mon investissement dans les compléments alimentaires. Le zinc, la vitamine D et les oméga 3, où êtes-vous quand j’ai besoin de vous? A quoi bon me supplémenter toute l’année, si c’est pour vivre avec les défenses immunitaires d’un enfant gardé à la crèche… Tous les matins en me levant, je ne peux m’empêcher de penser qu’au moyen-âge, je serai certainement déjà morte!

(ci-git Audrey Poux, morte d’un rhume à 21 ans.)

Alors quand je lis que le Blue Monday est une plaisanterie marketing

je dérape. Je sais que le blue monday n’existe pas mais dans mon cas, je suis entrée dans l’ère du Blue January. Pouvez-vous me contredire mes amis?

Voici donc rien que pour vous:

5 idées pour combattre le BLUE JANUARY: